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can't you see me ? ((mars))Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

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can't you see me ?

au jeu des survivants, quand les règles s'appliquent aux plus absents. elle s'en va comme la fumée à l'horizon, s'éclipse comme une erreur que l'on échoue sur le papier chiffonné. n'est rien d'autre qu'un amas amer de sentiments échoués, elle est là, sirène qui appelle aux fonds marins, et elle évoque les plus grandes tragédies de poésie, à pleurer sur les poètes brisés. les paumes de mains marquées des bouts de rien, des cailloux lancés par les bambins pour s'amuser, au regard qui détaille sans jamais réellement comprendre comment la beauté peut se taire ainsi, à se morfondre dans sa propre tristesse jusqu'à s'en sortir presque démon. elle n'est plus humaine, rien d'autre qu'une marionnette tirée par elle-même dans les cours de récréations de sa vie mauvaise. les mots s'enregistrent mal, comme un mensonge forcé d'être accepté quand elle n'a rien d'autre qu'une vérité acide à recracher autrement. sarcasme pourri, gangrène qui s'étend sur sa soie comme sur les pulpeuses. à hausser les épaules, les airs presque boudeurs quand les pensées se bousculent jusqu'à s'en blesser elles-mêmes. ça, c'est à voir. à me relever quand elle demande, curiosité piquée, les lèvres tordues en une grimace lorsqu'elle trébuche, digne d'un grand donnant l'exemple à son plus jeune. d'abord, trouve ton équilibre. c'est pas simple mais il faut bien te concentrer. elle est l'enfant qui apprend à faire du vélo, quand ce sont mes mains qui retiennent les chutes, à sourire, béat, c'est sûrement trop niais mais elle vit, au moins.

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Niais il est et c'est ce qui l'effraie autant. Une bonne humeur contagieuse qui ne semble jamais s'éteindre. Ces rayons de soleil deviennent vitaux pour la reconstruction de ce monde. Aux âmes comme lui qui sont pures et douces quand le chaos règne un peu plus loin. Elle ignore tout de lui, à ne pas être certaine de connaitre son prénom et lui non plus, mais pour la première fois ça colle un peu quand elle décide d'ouvrir légèrement sa coquille. Qui sait ce qui arrivera quand le soleil se lèvera. Ses mains qui la retiennent comme une enfant, elle pose ses yeux sur ses pieds à presque imaginer les souliers d'un bambin apparaître. La capuche qui s'envole avec le vent, retrouve ses traits qui se concentrent, les sourcils qui se froncent à vraiment essayer pour une fois, loin de l'agacement. Elle a ses mèches qui flottent dans l'air.  C'est impossible tu veux dire. Défaitiste, elle a envie d'abandonner, jusqu'à serrer ses mains plus que de raison, la cigarette qu'on oublie et qui retombe dans les balancements de son corps. Les minutes s'écoulent trop vite, elle a presque peur de voir les étoiles disparaitre, en secret elle n'a pas vraiment envie de partir. Elle retombe contre lui, un peu trop, à se retenir et juré un peu dans son t-shirt. Ok, c'était une mauvaise idée. Soo, c'est faire un pas vers l'avant puis un pas vers l'arrière, une valse qui ne cesse jamais. Et pourtant elle remonte encore une fois, à éviter ses mains de nouveau. J'aime pas tes frissons alors qu'à l'habitude je les aurais gardés comme une drogue, tu me fais peur, Mars, t'es terrifiant.


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respire au loin l'air qui crame les poumons, jusqu'à en sentir le poison qui se développe, à devenir l'aise à souffrir. on oublie parfois à l'horizon le chaos qui se propage, les peines délaissées aux rues désertes, à la vilénie perfide que l'on rejette comme des déchets, débordantes d'horreurs. à tenter parfois d'insuffler l'important, le souffle qui se retient, c'est douloureux, se noue dans la poitrine comme une mauvaise plaisanterie. elle titube, puis bascule, s'offre à ses échecs dans les mots vifs, à me faire sourire sûrement plus encore quand elle n'est rien d'autre que la merveille qu'elle n'osera jamais réellement accueillir en elle, comme un mystère, malédiction que l'on efface d'un revers de manche, à éviter les drames quand ils persistent bien assez autour de nous. ça bousille le monde et j'essaie de recoller le sien. rien n'est impossible, il est possible d'accomplir l'impossible. à ce qu'elle fasse battre le palpitant plus fort, jusqu'à l'entendre désagréablement résonner au creux des tympans jusqu'à s'en rendre folle. à l'accompagner encore, quand elle persiste à repousser le contact, les mains qui ne restent pas loin alors qu'elle tente une fois encore, l'espoir qui résiste comme une atmosphère pesante. fais-moi confiance. et dans le geste délicat, lier nos doigts, phalanges qui s'épousent alors que je recule, planche avançant sous l'ordre de ces pas lents. à l'emmener en voyage là où jamais elle n'a osé voir la laideur comme la beauté au aube d'une ère nouvelle.

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Elle se laisse cramer par la jalousie de le voir aimer autant l'impossible et d'y croire, mais en connaissant la définition du mot. Elle sent le venin monter en elle de ne pas arriver à en faire de même et longer dans son monde un peu sur une planchette à roulette. Et elle se demande aussi pourquoi elle n'abandonne pas quand elle lâche des insultes et des paroles négatives trop souvent. Il la retient contre la planche, même quand elle refuse. Tenace il est, ce gamin, à vouloir plus d'elle, à connaitre sa lumière sans connaitre l'inventaire de sa personne. Il sait qu'elle brille quelque part comme une étoile. Les mots qui veulent tout dire en lui demandant de lui faire confiance. Soo qui plante son regard dans le sien. Faire confiance c'est aussi croire qu'on peut être brisé. Et les phalanges s'unissent quand même, difficilement, à essayer de ne pas lui écorcher la peau une seconde fois, devenir douce le temps d'un instant. La planche qui roule enfin sans faire tomber la belle, vers l'horizon et les voyages qu'elle souhaite, vers la liberté qu'elle n'a jamais atteinte. Elle ferme même les yeux pour se laisser filer et imaginer un autre monde, quelque chose de fantastique qui lui plaît, loin de Séoul et loin de ce monde tout court. T'as vu, je flotte… souffle-t'elle, un peu enjouée sans s'en rendre compte quand elle imagine les lumières et les astres dans sa tête, jusqu'à que le planche s'arrête d'un seul coup et qu'enfin Séoul est toujours là.  


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survivre à l'air qui écorche la soie, à presque ne plus savoir réellement comment reprendre son souffle. elle est autre quand je suis son ombre, à se mêler dans ces démons foutus qui sourient jusqu'à la malice d'engloutir la lumière. ferme les paupières, s'adonne à l'espoir le court de quelques minutes, les ongles qui effleurent la peau, hésitants, à ne pas me blesser quand pourtant c'est en l'observant que tout se défie. à n'être qu'un pion dans cette danse aérienne, à rouler vers les débris qui persistent comme des obstacles. percuter les bouts de pierre du pied, dans le silence infini, l'écho qui résonne jusqu'à presque appeler les loups, hurler presque à l'intérieur, relâcher les mains et observer le monde autour. le chaos est si fascinant, tu trouves pas ? aux doigts qui effleurent la pierre, en jettent un bout là au loin, d'une force presque exagérée jusqu'à s'en fouler l'articulation. d'un signe de tête l'amener avec moi dans les vices de séoul, à apprendre ses dangers comme à les baiser du bout de mes lèvres. il suffit d'en admirer la moindre laideur pour presque lui trouver un charme. jamais l'apocalypse n'aura eu une si belle définition. à la musique que ça m'inspire, les pieds qui montent sur pierre, dominant la ville sombre, un sourire aux lèvres. en vrai, manque plus que des zombies, et franchement on est bien. le rire qui éclate, se fait écho derrière les pierres qui s'effondrent sous nos pas. oui, nous sommes rois, ce soir.

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Il est un putain de vertige, un carrousel sans fin, à lui retirer l'air des poumons, cet oxygène si précieux qui s'envole à leur course folle qui lui impose, mais surtout ce rythme de la vie qui lui impose, bonheur simple, laisse-toi aller Soo, tu sais pas ce que tu rates. Il s'émerveille devant tout, même les stupides cailloux qui rebondissent à peine quand on les lance avec toute la force qu'il nous reste. Elle le regarde bloquée à se demander si elle devrait admirer la laideur comme il le fait. Tout est plus beau la nuit, c'est une évidence dans sa tête, à récolter toutes les aventures nocturnes sans jamais s'arrêter. Elle en est certaine, l'horrible est bien plus intéressant que tout ce qui est droit et lisse. Persuadée qu'elle pourrait mieux s'y nicher, à frôler les abysses et peut-être trouver la pièce manquante au passage. Elle se surprend à boire ses mots. Second vertige, elle en perd un peu trop pied, ça y est, la peur revient au galop, à arracher les veines et toutes les certitudes. Arf...tu peux faire mieux que les zombies, me déçois pas comme ça. Et puis t'as pas intérêt à disparaitre, même si je te veux pas près de moi, ça serait encore la pire des déceptions. Elle redescend du trône quand elle ne le veut, à observer une dernière fois les ruines avant de lui lancer un paquet de clopes à moitié vide à ces pieds. Souvenir délicat dans un élan brusque. C'est ça, le premier signe. Et elle recule vers l'horizon à reprendre sa première course beaucoup plus lente. Je rentre...essaie de pas tomber, ça serait encore plus cliché que les zombies. Se retourner, les fourrées dans les poches et un sourire délicat qui se dessine en cachette, sous la capuche. 


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